Rente viagère

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Une rente viagère est une somme d’argent versée périodiquement à une personne, appelée « crédirentier », jusqu’à son décès. Son versement résulte de « l’abandon » par ce dernier d’un capital financier au profit d’une compagnie d’assurance. Pour déterminer le montant de la rente, plusieurs critères entrent en jeu. Explications.

Le calcul de la rente de base

Le montant de la rente est déterminé lors de la conversion du capital placé par le crédirentier. Cette conversion s’effectue en appliquant au capital abandonné un taux de conversion qui est défini en fonction de l’âge et de l’espérance de vie (déterminée selon les tables de mortalité de l’Insee) du crédirentier au moment de l’entrée en jouissance de la rente.

Ce calcul permet d’obtenir le montant de la rente de base. Par exemple, pour une personne de 65 ans, avec un taux de conversion fixé à 3,5 %, un capital de 200 000 € permettra le versement d’une rente annuelle de 7 000 € jusqu’à son décès.

L’impact du taux technique

Généralement, la rente viagère de base est revalorisée annuellement en fonction des résultats financiers du capital placé par l’assureur. Cependant, si le crédirentier souhaite percevoir une rente plus fortement valorisée, il peut demander à son assureur de prévoir un taux dit « technique ». Il s’agit d’un pourcentage de revalorisation (basé sur les gains futurs de l’assureur) annuel minimal garanti, donné par anticipation.

Plus le taux technique est important et plus les versements de la rente seront élevés. En revanche, la rente sera moins revalorisée qu’une rente sans taux technique, puisqu’une partie du rendement garanti a déjà été versée à l’assuré par la compagnie d’assurance. Ainsi, par exemple, malgré un rendement du capital égal à 4 %, une rente avec un taux technique fixé à 2 % ne sera revalorisée que de 2 %.

Précision : le crédirentier peut aussi prévoir une option de réversion de la rente (au profit du conjoint survivant, par exemple). Le montant de la rente de base est alors minoré en fonction à la fois de l’âge du co-rentier et du taux de réversion demandé.

Publié le mardi 16 février 2016 - © Copyright Les Echos Publishing - 2015