Mis en avant après la crise financière de 2008, les fonds flexibles se posent comme une alternative à la gestion traditionnelle des actifs financiers. Des fonds qui peuvent permettre d’offrir de bons rendements tout en limitant la prise de risques pour l’investisseur. Explications.
Un fonds flexible est une enveloppe qui prend la forme d’un organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) dont le gérant va pouvoir en permanence adapter la composition en fonction de l’évolution des marchés. Cette gestion flexible et rationnelle des actifs financiers a pour objectif de capter les hausses de marchés et de limiter au maximum l’impact des périodes de baisse. Généralement, le gérant va réagir avec rapidité en investissant dans des produits offrant de bonnes performances et en se désengageant des produits néfastes.
Précision : les OPCVM permettent à plusieurs investisseurs de détenir en commun un portefeuille de valeurs mobilières dont la gestion est confiée à un professionnel. Ils permettent d’investir sur un panel de supports variés : titres cotés en Bourse (actions, obligations, bons du Trésor), parts d’autres OPCVM ou encore bons de souscription. Les investisseurs étant, en principe, libres d’entrer et de sortir du fonds à tout moment.
Les fonds flexibles peuvent être investis dans n’importe quelle classe d’actifs telle que les actions, les obligations, l’immobilier, les devises ou encore les matières premières. De même, le gérant peut « ouvrir » le fonds flexible à différents secteurs d’activité, certaines tailles d’entreprises ou encore certaines zones géographiques, sans se cantonner nécessairement au marché français ou européen.
Ce type de gestion permet donc d’obtenir, par rapport à des fonds plus traditionnels, un meilleur couple rendement/risque, c’est-à-dire offrir une performance supérieure pour un niveau de risque identique. Toutefois, pour profiter du rendement offert par un fonds flexible, il est nécessaire de conserver ses parts pendant une durée minimale de 3 à 5 ans. Le temps nécessaire pour permettre au gérant d’éprouver sa stratégie.
Choisissez bien votre fonds flexible, car ils ne se valent pas tous ! En effet, le rendement diffère d’un fonds à un autre, chacun d’eux déterminant ses propres objectifs et stratégies. N’hésitez pas à vous renseigner sur ces aspects et sur la réputation de la société de gestion ainsi que sur son historique de performances. Et attention, sachez qu’aucune garantie n’est offerte sur le capital investi. La valeur liquidative de l’OPCVM pouvant ainsi descendre sous la valeur d’achat.
Autre élément à vérifier : les frais et commissions. Ces derniers sont prélevés notamment pour couvrir les coûts d’exploitation de l’OPCVM. Il s’agit, par exemple, des frais d’entrée et de sortie, des frais de gestion et des éventuelles commissions de surperformance. Ces commissions étant des frais appliqués lorsque la performance d’un fonds flexible, sur une période donnée, est supérieure à la performance comparée d’un indice de référence (par exemple, l’indice Eonia ou Euro Stoxx).
Publié le lundi 06 octobre 2014 - © Copyright Les Echos Publishing - 2014