Un PCA n’a pas vocation à finir au fond d’un tiroir. Il doit être actualisé pour tenir compte de l’évolution des risques qui pèsent sur l’entreprise.
L’entreprise et les risques qu’elle encourt évoluent en permanence. Le PCA étant là pour y répondre, il doit également être mis à jour régulièrement pour prendre en compte :
• les nouveaux risques qu’engendre l’évolution de l’entreprise (changement d’organisation, d’activité…) ;
• l’évolution des priorités (développement de l’export, renforcement d’une activité jusque-là secondaire…) ;
• le changement du personnel (prendre en compte les nouveaux métiers, identifier les nouveaux hommes-clés…) ;
• l’évolution des ressources sur lesquelles l’entreprise peut compter en cas de crise (changement de local d’entreposage de certains matériels, changement de matériel et donc des conditions d’utilisation…) ;
• les enseignements tirés d’un récent sinistre (correction des procédures initialement envisagées…).
Généralement, un PCA est mis à jour tous les 2 à 3 ans.
En cas de sinistre, le PCA doit être accessible rapidement et facilement, à toutes les personnes (et à elles seules) qui sont missionnées pour le mettre en œuvre. Aussi, le PCA et ses annexes doivent être :
- stockés dans des endroits connus par ces personnes ;
- tenus à jour ;
- traduits dans d’autres langues, si besoin ;
- stockés dans un lieu à l’abri des sinistres.
Publié le vendredi 02 novembre 2018 - © Copyright Les Echos Publishing - 2018