Parts sociales de banques mutualistes

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Si vous êtes client d’une banque mutualiste, vous avez peut-être été invité à souscrire des parts sociales de votre établissement. Un placement qui, s’il semble simple et solide, n’est pas exempt de tout reproche.

Un rendement limité

Les parts sociales vous permettent de détenir une part du capital de votre banque. En contrepartie, vous devenez sociétaire et percevez des intérêts. Un investissement largement accessible dans la mesure où le ticket d’entrée par part se situe entre 1 € et 500 € selon les établissements. Et aucun frais n’est susceptible de vous être prélevé lors de la souscription.

Cependant, il faut savoir que le rendement attaché à ces parts ne cesse de diminuer depuis plusieurs années. En effet, alors qu’il se situait à environ 2,80 % en 2012, il est tombé aujourd’hui à 1,90 %. Une baisse qui trouve son explication dans le fait que la rémunération des parts sociales ne peut jamais être supérieure au taux moyen des obligations du secteur privé. Et face à la tendance baissière de ces supports, les taux ne peuvent que diminuer.

Un manque de liquidité

Autre inconvénient de ces parts sociales, leur manque de liquidité. Pour la majorité des établissements bancaires, les demandes de remboursement doivent être émises à certaines périodes de l’année (avant la date de clôture de l’exercice ou après l’assemblée générale des sociétaires). Sachant que le remboursement intervient sous quelques semaines, voire quelques mois. En clair, ces parts sociales ne doivent en aucun cas être considérées comme une épargne de précaution mobilisable à tout moment, mais plutôt comme un moyen de diversification du patrimoine.

Toutefois, il est bon de préciser que le remboursement des parts sociales se fera toujours à leur valeur nominale, quelles que soient les conditions du marché. N’espérez donc pas réaliser de plus-values !

Précision : ces parts sociales peuvent vous accorder quelques avantages comme un tarif privilégié sur les services bancaires, l’accès à des livrets à taux « boosté » ou encore des taux de crédit attractifs.

Publié le vendredi 11 décembre 2015 - © Copyright Les Echos Publishing - 2015