Alors que les intérêts offerts par les obligations d’État ont fortement diminué, les obligations « High Yield » continuent de séduire les investisseurs en proposant des rendements bien plus attractifs.
Les obligations « High Yield », aussi appelées obligations « à haut rendement », se distinguent des autres produits obligataires car elles offrent des taux d’intérêt plus élevés dans la mesure où elles sont considérées comme plus risquées. Aussi, avant tout autre facteur, le taux de rendement va dépendre de la qualité de l’emprunteur et de sa faculté à rembourser à l’échéance les sommes versées par le prêteur. Afin d’éclairer les épargnants sur les risques courus, des agences spécialisées attribuent des notes aux émetteurs, indiquant leur capacité de remboursement. Ces notes vont de AAA (solvabilité) à D (insolvabilité). Selon l’agence de notation Standard and Poor’s, une obligation est considérée comme « High Yield » dès lors qu’elle présente une note inférieure à BBB-.
Les obligations à « haut rendement » sont, dans la plupart des cas, acquises au travers d’un organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) permettant à l’investisseur d’acquérir une large gamme d’obligations et ainsi de répartir les risques.
Le gérant du fonds aura, en outre, toute latitude pour sélectionner les sociétés ou les États proposant les taux les plus élevés tout en écartant celles ou ceux qu’il n’estimera pas capables de respecter leurs échéances.
Cette stratégie d’investissement peut se révéler d’autant plus intéressante que le risque de défaillance des entreprises s’est amenuisé avec le redémarrage de la croissance économique et la hausse des profits des grandes sociétés.
L’investisseur n’est pas contraint de conserver une obligation jusqu’à son terme : il peut la vendre sur le marché boursier. La valeur de revente de l’obligation pouvant, dès lors, être différente de sa valeur nominale en raison de l’évolution des taux d’intérêt.
Publié le mardi 03 mai 2011 - © Copyright SID Presse - 2011