Les marchés publics sont connus pour être soumis à des procédures assez strictes, qui peuvent rebuter les entreprises. La passation d’un marché public est en effet encadrée par des règles de publicité, de mise en concurrence et d’impartialité dont le respect conditionne la validité de la procédure. L’acheteur public doit ainsi se conformer à une procédure qui diffère selon sa qualité (État, collectivité territoriale ou établissement public), le montant et la nature du marché (cf. tableau ci-dessous). Il en existe trois types :
- le marché de gré à gré dont les modalités sont comparables à celles d’un marché privé. L’acheteur public s’adresse ici directement à l’entreprise de son choix ;
- le marché à procédure adaptée (Mapa) : l’acheteur public fixe lui-même les règles de passation et d’attribution des marchés. Les procédures sont souvent moins strictes que celles d’une procédure formalisée. Ce sont les marchés les plus ciblés par les PME ;
- le marché à procédure formalisée : l’acheteur public doit respecter les règles de passation et d’attribution des marchés énoncées dans le Code des marchés publics. Étant précisé qu’il existe plusieurs procédures formalisées dont les plus courantes sont l’appel d’offres (ouvert ou restreint), la procédure négociée et le dialogue compétitif.
Procédure applicable en fonction de la naturedu marché, de son montant et de l’acheteur publicObjet du marché | Acheteurs publics | Marchés de gré à gré | Mapa | Procédure formalisée |
Travaux | Tous | Moins de 15 000 € HT | De 15 000 à 5 M€ HT | > 5 M€ HT |
Fournitures et services | État et Épa nationaux | Moins de 15 000 € HT | De 15 000 à 130 000 € HT | > 130 000 € HT |
Collectivités territoriales Épic locaux… |
Moins de 15 000 € HT | De 15 000 à 200 000 € HT | > 200 000 € HT |
Publié le vendredi 15 février 2013 - © Copyright Les Echos Publishing - 2013