Dans un secteur en plein bouleversement, les grands établissements bancaires ont créé, ces dernières années, des structures totalement virtuelles qui proposent de nouvelles façons de consommer des services financiers. Mais ces banques en ligne présentent-elles suffisamment d’arguments pour inciter les consommateurs à y adhérer ?
Les banques en ligne n’ont rien à envier aux établissements dits « physiques ». En effet, elles proposent tous les services bancaires classiques : moyens de paiement (carte bancaire, chéquier...), virements, prélèvements, découverts, retraits d’espèces, oppositions sur prélèvement, etc.
À côté du compte courant, elles offrent également une large gamme de produits d’épargne : l’incontournable livret A et son complément le livret de développement durable, des assurances-vie, des PEA ainsi que des comptes-titres ordinaires.
Les banques en ligne peuvent également proposer des offres de crédits à la consommation et immobiliers. Des prêts dont les taux sont globalement proches de ceux des banques traditionnelles.
Point faible, certains établissements n’assurent pas le dépôt d’argent liquide. L’alimentation d’un compte bancaire ne pouvant alors se faire que par virements ou dépôts de chèques.
À noter :dans son espace personnel, le client souscrit aux offres, pilote ses comptes et passe ses opérations seul. Mais en cas de difficultés, il peut toujours prendre contact avec un conseiller bancaire par courrier, téléphone, e-mail, webcam ou chat.
L’un des arguments ayant permis aux banques en ligne de se faire une place sur le marché très convoité de la bancarisation des particuliers, c’est leur faible coût. Car globalement, pour les principales enseignes, les prestations de base sont fournies gratuitement. Pour le reste, la tarification reste comparable à celle pratiquée par les banques de réseau. Ainsi, par exemple, il est possible d’obtenir gratuitement une carte de paiement adossée à un compte courant. Mais attention, la gratuité ne s’applique que pour une utilisation « normale » et sans incident de paiement ou découvert ! Et pour les produits d’épargne (comme l’assurance-vie, le PEA et le compte-titre), aucun frais de gestion n’est pratiqué.
Les formules proposées par ces banques peuvent être tentantes. Mais pour en bénéficier, il peut être demandé au candidat, par exemple, un minimum de 1 200 € de revenus nets mensuels ou de 5 000 € d’épargne pour pouvoir ouvrir un compte courant et disposer d’une carte de paiement basique. Pour bénéficier d’une carte « Gold », les montants sont plus élevés. Cette fois-ci, il faudra justifier, par exemple, de 1 800 € de revenus nets ou de 10 000 € d’épargne. Ces seuils étant différents d’un établissement à un autre.
Publié le lundi 29 octobre 2018 - © Copyright Les Echos Publishing - 2019