Encore méconnu, le « private equity » offre l’opportunité aux investisseurs de profiter du développement de certaines PME pour réaliser de substantielles plus-values dans un cadre fiscal très favorable. Présentation.
Également appelé le capital-investissement, le « private equity » correspond à la prise de participation d’un investisseur dans une société non cotée par l’intermédiaire d’un fonds spécialisé. Des supports d’investissements destinés à soutenir les PME et parmi lesquels on retrouve les fonds communs de placements dans l’innovation (FCPI) qui ont permis l’essor de sociétés innovantes consacrant une partie de leurs activités à la recherche et au développement et les fonds d’investissements de proximité (FIP) qui visent, quant à eux, à favoriser la croissance de PME situées en région.
Soutenus par un cadre fiscal très favorable, ces fonds se sont fortement développés depuis la fin des années 1990. Les particuliers qui souscrivent aux FCPI ou aux FIP bénéficient en effet d’une réduction d’impôt sur le revenu de 18 % dans la limite d’un investissement de 12 000 € pour un célibataire et de 24 000 € pour un couple. Concernant l’ISF, les redevables peuvent profiter d’une réduction de 50 % de cet impôt, dans la limite de 18 000 €, pour les versements effectués jusqu’au 31 décembre 2012. Il convient toutefois de préciser que la réduction d’impôt sur le revenu pour souscription de parts de FCPI ou de FIP ne peut se cumuler, pour les souscriptions dans un même fonds, avec celle accordée au titre des souscriptions de parts de fonds en matière d’ISF. Et attention, ces avantages fiscaux sont subordonnés à la conservation des parts pendants au moins 5 ans à compter de leur souscription.
Pour cette raison et compte tenu de sa faible liquidité, cet investissement ne doit être réalisé que dans une stratégie à long terme. Par ailleurs, ce placement, s’il peut offrir un rendement très important, demeure aussi très risqué et doit donc être envisagé dans une politique d’investissements diversifiés.
Une réduction d’impôt est accordée pour les versements réalisés au titre de la souscription au capital de certaines PME, directement ou via une holding. L’épargnant peut, en outre, souscrire au capital d’un fonds commun de placement à risques (FCPR) bénéficiant, sous certaines conditions, d’avantages fiscaux.
Publié le vendredi 21 septembre 2012 - © Copyright Les Echos Publishing - 2015