Le charme des livrets défiscalisés

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Les autres livrets défiscalisés

Le livret d’épargne populaire (LEP) et le livret jeune ne subissent ni impôts ni prélèvements sociaux, mais ne sont toutefois ouverts qu’à un nombre limité de personnes.

Le premier ne peut être souscrit, en?2012, que par les contribuables qui se sont acquittés au maximum de 769 € au titre de l’impôt sur le revenu de?2011.

Précision : le dépassement de ce plafond entraîne la clôture du LEP.

Ces derniers peuvent verser sur leur livret jusqu’à 7 700 €. Principal avantage du LEP, le taux de rémunération est mécaniquement supérieur de 0,5 point à celui du livret A, soit actuellement de 2,75 %.

Quant au second, il n’est accessible qu’aux personnes âgées de 12 à 25 ans. Le titulaire de ce compte pouvant y placer jusqu’à 1 600 €. Et contrairement aux autres livrets défiscalisés, le taux d’intérêt annuel du livret jeune peut être librement fixé par les établissements bancaires, mais il doit toutefois être au moins égal à 2,25 %.

Enfin, à l’instar de l’ensemble des livrets défiscalisés, aucun frais ni aucune commission ne peuvent être facturés par la banque lors de l’ouverture, de la clôture ou au titre de la gestion d’un livret d’épargne populaire ou d’un livret jeune.

À noter : les intérêts des livrets défiscalisés sont calculés par quinzaine, c’est-à-dire le 1eret le 16 de chaque mois. En conséquence, les sommes déposées produisent des intérêts uniquement si elles sont placées sur la quinzaine entière. Et ce n’est, en principe, qu’au 31?décembre que les intérêts cumulés sur l’année s’ajoutent au capital.

Publié le jeudi 15 novembre 2012 - © Copyright Les Echos Publishing - 2013