En faisant le choix de l’assurance-vie multisupports, les épargnants ont la possibilité de répartir leur investissement sur une grande variété de supports et peuvent ainsi définir, en toute connaissance de cause, le profil de risque qu’ils souhaitent donner à leur contrat.
Dans la très grande majorité des cas, le souscripteur d’un contrat d’assurance-vie multisupports se positionnera sur le marché des actions en faisant l’acquisition de parts d’OPCVM. Il pourra ainsi choisir, parmi les nombreuses thématiques d’investissement mises à sa disposition, les mieux adaptées à ses objectifs patrimoniaux et à ses convictions. Il est, par exemple, possible de cibler une zone géographique très précise (Europe, Chine, Brésil...) ou de privilégier des fonds qui concentrent leurs investissements sur des entreprises œuvrant dans un secteur d’activité spécifique (l’agro-alimentaire, l’énergie…).
Pour financer leurs dettes, les États et les entreprises privées émettent des titres, appelés « obligations », permettant aux épargnants qui y souscrivent de percevoir chaque année, et jusqu’à l’échéance de l’obligation, un revenu appelé « coupon ». Sa valeur est définie par un taux d’intérêt le plus souvent fixe. À l’échéance de l’obligation, l’entreprise est tenue de rembourser au souscripteur le capital emprunté. Il existe, à ce titre, de nombreuses catégories d’obligations aux caractéristiques très variables (obligations d’entreprises privées, obligations convertibles en actions…).
Certains contrats multisupports proposent aux épargnants de détenir des actifs immobiliers en réalisant l’acquisition de parts de SCPI (société civile de placement immobilier) ou d’OPCI (organisme de placement collectif immobilier). Ces produits, communément appelés « pierre papier », permettent d’investir dans l’immobilier sans pour autant acheter directement un appartement ou une maison. L’investissement porte ainsi sur l’acquisition de parts du capital de structures qui détiennent elles-mêmes un patrimoine immobilier (logements, boutiques, bureaux, hôtels, entrepôts…) et redistribuent aux différents investisseurs les loyers qu’elles perçoivent.
Un investissement qui peut d’ailleurs se révéler très rentable, comme en attestent les rendements réalisés ces dernières années (au-dessus de 5 %).
Les fonds monétaires sont composés de titres à durée de vie très courte (titres de créances négociables, bons du Trésor…), dont la rémunération est assez faible. Dès lors, les variations des taux d’intérêt n’ont que peu d’incidence sur leur valeur. Ils sont, en pratique, souvent utilisés par des investisseurs qui viennent de revendre des fonds en actions et qui se trouvent dans l’attente d’un nouvel investissement.
Précision : il existe aussi des fonds dits « flexibles » qui donnent au gérant le choix des classes d’actifs sur lesquels il souhaite investir (actions, obligations, devises...) et leur positionnement géographique.
Publié le lundi 27 janvier 2014 - © Copyright Les Echos Publishing - 2013