Pour certains supports d’investissement souscrits, vous pouvez avoir le choix : jouir de votre épargne en un ou plusieurs versements en capital ou en rente viagère. La question est alors de savoir quel mode de sortie privilégier. Éléments de réponse.
Choisir une sortie en capital vous permet de disposer immédiatement de votre épargne. Il s’agit d’une formule souple à privilégier si vous envisagez par exemple de concrétiser un projet (comme un investissement locatif) ou de transmettre une somme d’argent à vos enfants. Une formule qui permet aussi de récupérer votre épargne au rythme de vos besoins tout en continuant à faire fructifier le capital restant.
Principal intérêt de cette option, elle vous assure la perception de revenus réguliers et garantis jusqu’à la fin de vos jours. En contrepartie, le capital converti en rente appartient définitivement à l’établissement. Tout l’enjeu est donc de savoir si les versements assurés jusqu’au décès compenseront « l’abandon » du capital. Sachant que le montant de votre rente dépend du montant des sommes épargnées et de votre âge au moment où vous demanderez sa liquidation. Plus la conversion en rente est opérée tôt, moins le revenu est important. Et une fois fixé, il n’est plus possible d’agir sur son montant. Ce qui peut poser problème en cas de nouveaux besoins à satisfaire ou d’inflation galopante.
Ces modes de sortie présentent des avantages et des inconvénients. L’idéal est évidemment de panacher les deux options. Par exemple, bénéficier d’une rente viagère grâce à un plan d’épargne retraite populaire ou un contrat retraite « Madelin » et utiliser un contrat d’assurance-vie en complément avec des rachats ponctuels ou programmés en capital.
Précision : certains produits d’épargne, comme le Perp ou le contrat « Madelin », vous imposent une sortie en rente viagère. D’autres, au contraire, vous laissent le choix entre les deux options. C’est notamment le cas avec l’assurance-vie, le PEA et le Perco.
Publié le mardi 21 avril 2015 - © Copyright Les Echos Publishing - 2015