Investir dans les pays émergents

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Même si de nombreux pays émergents connaissent des problèmes sociaux et politiques importants, leur vitalité économique les rend très attractifs pour les investisseurs boursiers. Mais comment profiter de cette vitalité ?

Quelles sont les spécificités des pays émergents ?

Alors que les pays du vieux continent, le Japon et, dans une moindre mesure, les États-Unis peinent à sortir de la crise, les pays émergents continuent de présenter une croissance soutenue. Leur faible taux d’endettement, conjugué au fait que l’ensemble de ces pays abritent près des deux tiers des ressources naturelles de la planète, font d’eux des cibles privilégiées des investisseurs. Parmi les places financières les plus scrutées figurent celles des BRICS (Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud), considérées, à ce jour, comme les grandes puissances émergentes. On notera également l’appétit des investisseurs pour certaines zones géographiques telles que l’Amérique latine (Mexique, Pérou, Chili…) ou l’Asie (Thaïlande, Corée du Sud…).

Comment investir sur ces pays ?

Il est possible pour un investisseur d’acheter directement des titres de sociétés issues de pays émergents. Toutefois, ce mode d’acquisition est largement déconseillé en raison notamment de la complexité de certaines réglementations locales mais également des frais qui y sont associés.

En pratique, la très grande majorité des investisseurs se tournent vers les OPCVM. Ces structures, pilotées par des équipes de gérants maîtrisant parfaitement les particularités de la zone géographique visée, proposent différentes approches. Certains d’entre eux investissent sur l’ensemble des continents alors que d’autres se concentrent sur une zone géographique plus réduite (Amérique latine, Proche-Orient…) voire sur un seul pays. Certaines sociétés de gestion ont, quant à elles, pris le parti d’investir uniquement sur des sociétés européennes réalisant une grande partie de leur chiffre d’affaires dans les pays émergents. Enfin, les épargnants peuvent également miser sur la dynamique des pays émergents en achetant des trackers chargés de répliquer au plus près la performance d’un indice boursier.

Un investissement à long terme

La volatilité des actions des pays émergents est bien plus importante que celle des pays développés. Pour cette raison, ces investissements ne doivent pas représenter plus de 20 % d’un portefeuille financier et doivent être envisagés sur le long terme.

Publié le mercredi 30 janvier 2013 - © Copyright Les Echos Publishing - 2015