Un nom de domaine est composé d’un radical qui doit être simple et facilement mémorisable par les internautes, ainsi que d’une extension sélectionnée selon la stratégie commerciale adoptée par l’entreprise.
Élément déterminant du nom de domaine, le radical doit être simple et facilement mémorisable par les internautes. Sachant qu’il ne faut pas perdre de vue que le radical doit, avant tout, donner une idée précise de l’activité de l’entreprise.
En outre, même s’il est possible de créer de toutes pièces un radical, il ne faut pas oublier qu’il existe dans l’entreprise un certain nombre d’appellations qui peuvent évidemment être réutilisées. Il en est ainsi des noms commerciaux et des marques. Leur choix a pour avantage de porter sur le Web l’image de l’entreprise. De plus, si la marque ou le nom commercial choisi bénéficie d’une certaine notoriété, elle ou il permet une reconnaissance plus rapide du site Internet.
En pratique : un nom de domaine doit comporter entre 2 et 63 caractères. Les caractères toujours admis sont les lettres, les chiffres et le signe « - » (excepté lorsqu’il est placé au début ou à la fin du radical). Les lettres accentuées telles que « à », « é », « ô », « ï », etc., ainsi que les lettres infléchies comme le « ç », sont autorisées uniquement pour les noms de domaine avec une extension .com, .net et .fr.
Une fois le radical trouvé, l’entreprise doit alors opter pour une extension. Ces extensions peuvent être regroupées en trois grandes catégories :
- les extensions nationales : il s’agit des extensions en .fr, qui peuvent être attribuées à toute société ou toute personne physique ayant une existence légale en France, ou en .be, .uk, .eu, etc., qui sont les extensions officielles des pays situés dans l’Union européenne ;
- les extensions génériques : il s’agit notamment des .com, qui correspondent à une extension internationale pour les sites à vocation commerciale, des .org, qui sont les extensions originellement destinées aux associations ou autres organismes, ou encore des .net, .biz, etc.
À noter : ces extensions génériques sont ouvertes à tous, aucun justificatif de l’identité du déposant ou des droits qu’il détient sur le radical ne lui étant demandé.
- les extensions par secteur d’activité ou géographiques : l’Icann (Internet Corporation for Assigned names and Numbers), l’agence chargée de réglementer les noms de domaine, a ouvert, en 2014, la possibilité de créer de nouvelles extensions par secteur du type .paris, .bzh, .basketball ou encore .music.
Important : pour ces extensions, le déposant peut être amené à motiver sa demande en fournissant certains justificatifs (par exemple, pour .paris, le déposant doit justifier qu’il réside dans la région Île-de-France, qu’il y exerce son activité ou bien qu’il possède un lien d’attachement direct ou indirect avec cette région). L’enregistrement est ensuite soumis à une commission du registre pour évaluer la légitimité de la demande du propriétaire.
Le choix d’une extension tient principalement à la stratégie commerciale de l’entreprise. L’Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération), qui gère tous les noms de domaine en .fr, recommande,a minima, de déposer le nom de domaine choisi dans l’extension du pays visé. Ainsi, il conviendra de déposer un nom de domaine en .fr si l’activité de l’entreprise se situe en France, mais aussi en .com s’il est disponible. Et si l’entreprise envisage de s’internationaliser, il est également conseillé de réserver le nom de domaine avec l’extension du pays concerné (par exemple, .cn pour la Chine, .in pour l’Inde, etc.).
Publié le vendredi 03 février 2017 - © Copyright Les Echos Publishing - 2017