Tout employeur ou tout manager doit veiller à consacrer une partie de son temps à l’accompagnement de ses collaborateurs.
Jouer les managers est difficile et ingrat : il faut écouter, encourager, faire preuve d’autorité, évaluer tout en sachant que ces actions seront souvent critiquées. En outre, manager prend du temps. On estime qu’un chef d’entreprise ou un cadre doivent investir de 10 à 20 % de leur temps dans l’accompagnement de leurs équipes. Sans surprise, leur rôle dans la motivation des collaborateurs est essentiel. Récemment interrogés par BVA, 62 % des salariés français estiment que la première qualité d’un bon manager est de savoir motiver ses équipes. Une mission qu’il pourra plus facilement remplir s’il sait trancher les conflits, déléguer des missions à ses collaborateurs sans s’en désintéresser, mais aussi être exemplaire. Autrement dit, s’il est capable de « mettre les mains dans le cambouis » afin que ses collaborateurs n’aient pas l’impression de travailler pour lui, mais avec lui. Un changement de perception très mobilisateur !
À noter : certaines entreprises françaises ont recours à un management très hiérarchique. Ainsi, selon une étude de la Dares publiée en 2015, 19,3 % (contre 14,2 % en 1998) des salariés français déclaraient que leurs supérieurs leur disaient, non seulement quoi faire, mais également comment le faire. Une situation qui démotive les salariés. 55 % d’entre eux estimant que certaines de leurs compétences ne sont pas utilisées.
Publié le vendredi 16 février 2018 - © Copyright Les Echos Publishing - 2017