Applicables depuis le 1er octobre 2014, deux principales dispositions assouplissent les conditions d’accès des entreprises aux marchés publics.
La première mesure plafonne les exigences des acheteurs publics relatives à la capacité financière des candidats. Ainsi, lorsqu’un chiffre d’affaires annuel minimal est exigé du candidat pour soumissionner à un appel d’offres, ce niveau minimal ne peut désormais être supérieur à deux fois le montant estimé du marché ou du lot, sauf justifications liées à l’objet du marché ou à ses conditions d’exécution.
Précision : si l’acheteur public demande un niveau minimal supérieur à ce plafond, il doit le justifier dans les documents de la consultation ou dans le rapport de présentation de la procédure de passation.
Deuxième mesure, les entreprises candidates ne sont plus tenues de fournir les documents et les renseignements que l’acheteur public peut obtenir lui-même gratuitement par le biais d’un système électronique de mise à disposition d’informations administré par un organisme officiel ou d’un espace de stockage numérique. À condition toutefois que toutes les informations nécessaires à la consultation de ce système ou de cet espace figurent dans le dossier de candidature.
L’acheteur public peut également dispenser les entreprises de fournir les documents et les renseignements qui lui ont déjà été transmis dans le cadre d’une précédente procédure d’attribution d’un marché et qui demeurent valables.
Publié le jeudi 30 octobre 2014 - © Copyright Les Echos Publishing - 2014