L’accueil d’un apprenti suppose qu’au moins une personne, appelée « maître d’apprentissage » soit désignée au sein de l’entreprise pour s’occuper de la formation de cet apprenti et pour exercer la fonction de tuteur auprès de lui. Étant précisé que pour pouvoir être désigné comme maître d’apprentissage, un salarié doit remplir certaines conditions, notamment d’ancienneté.
Or, devant les difficultés éprouvées par les employeurs et les apprentis pour trouver des maîtres d’apprentissage dans les entreprises, les pouvoirs publics viennent d’assouplir les conditions requises pour pouvoir être désigné.
Désormais, peut ainsi exercer la fonction de maître d’apprentissage, tout salarié majeur qui justifie :
- soit d’un titre ou d’un diplôme d’un niveau équivalent à celui préparé par l’apprenti, ainsi que d’une expérience professionnelle en relation avec la qualification visée par ce diplôme ou ce titre d’une durée d’au moins 2 ans (contre 3 ans auparavant) ;
- soit d’une expérience professionnelle de 3 ans (au lieu de 5 ans) en relation avec la qualification préparée par le jeune travailleur et d’un niveau minimal de qualification déterminé par la commission départementale de l’emploi et de l’insertion ;
- soit d’une expérience professionnelle de 3 ans (au lieu de 5 ans) en rapport avec le diplôme ou le titre préparé par l’apprenti et d’un avis favorable de l’autorité pédagogique de référence (le recteur généralement).
En pratique : ces changements sont applicables depuis le 28 octobre 2011.
Publié le lundi 23 janvier 2012 - © Copyright SID Presse - 2012