Jusqu'à présent, le Code du travail prévoyait que le fait de ne pas travailler un jour férié « ordinaire » (c'est-à-dire autre que le 1er mai) ne devait en principe entraîner aucune perte de salaire pour les salariés dès lors qu'ils avaient :
- au moins 3 mois d'ancienneté dans l'entreprise ou l'établissement ;
- accompli au moins 200 heures de travail au cours des 2 mois précédant le jour férié considéré ;
- été présents le dernier jour de travail précédant le jour férié et le premier jour de travail qui lui fait suite, sauf autorisation d'absence préalablement accordée.
Ce système, jugé trop complexe, vient d'être simplifié par une loi récente qui a supprimé deux des trois conditions posées par le Code du travail. Désormais, il suffit ainsi que les salariés aient acquis au moins 3 mois d'ancienneté dans l'entreprise ou l'établissement pour que leur salaire soit maintenu.
Publié le mardi 10 avril 2012 - © Copyright SID Presse - 2012