Le « crowdfunding » ou, en français dans le texte le financement participatif, vise à mettre en contact, via un site Internet, des porteurs de projet (associations, entreprises de l’économie sociale et solidaire, entreprises commerciales…) et des contributeurs. Ces derniers pouvant financer directement les projets qui ont leur préférence.
Selon le baromètre de l’année 2016 publié par l’association Financement Participatif France, près de 2,6 millions de financeurs ont ainsi contribué à soutenir, sous formes de dons, de prêts ou d’investissements, 21 375 projets. C’est ainsi 233,8 millions d’euros qui ont été collectés l’année dernière via 72 plates-formes françaises de crowdfunding. Un montant en augmentation de 40 % en un an, 167 millions ayant été recueillis en 2015.
Les dons, qui ont progressé de 37 % par rapport à 2015 pour s’établir à 68,6 millions d’euros, bénéficient principalement aux associations. Elles représentent, en effet, 85 % des porteurs de projets recourant aux dons sans récompense et 51 % de ceux proposant des dons avec récompense.
On remarque qu’en 2016, les dons sans contrepartie étaient moins populaires passant de 8,3 M€ en 2015 à 7,2 M€. À l’inverse, les dons avec contrepartie sont privilégiés par les donateurs (41,9 M€ en 2015 et 61,4 M€ en 2016). Ainsi, en moyenne, un projet assorti d’un tel don parvient à mobiliser 74 donateurs pour une contribution de 63,40 € alors qu’un projet de don sans récompense obtient, quant à lui, le soutien de seulement 47 personnes pour un don moyen de 62 €.
Publié le lundi 20 mars 2017 - © Copyright Les Echos Publishing - 2017